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- Après-match
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- Par kitl
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Alors que ses poursuivants prenaient l'eau, le Racing n'a pas manqué l'occasion de se détacher ce soir à la Libération. Un succès (1-0) à l'image de la saison : austère et solide.
Comme attendu, le RCS n'enregistre qu'un seul changement par rapport au succès contre Chambly : Stéphane Bahoken remplace Jérémy Blayac en pointe. De retour de suspension, ayant pu se dégourdir les jambes à Raon-l'Etape l'autre vendredi, Massiré Kanté réintègre le groupe.
Le Racing retrouve le peu harmonieux stade de la Libération et ses tribunes dépareillées. Le public local semble s'être mobilisé, le record d'affluence de la saison se limitant pour le moment à 2800 fidèles lors de la deuxième journée.
Le onze strasbourgeois :
Le début de match n'échappe pas au rituel round d'observation. On admire le couché de soleil de la Côte d'Opale, le dôme de Notre-Dame de Boulogne et la pelouse bosselée en attendant un peu de football. La première offensive émane de Bahoken, dont le centre pour personne est cependant détourné dangereusement par l'arrière-garde boulonnaise. Abdallah N'Dour y va de son centre du pied droit, dont la trajectoire manque de surprendre Michaël Fabre.
En face, Boulogne-sur-Mer joue au petit trot et ne donne pas l'impression d'afficher la meilleure attaque à domicile. Grégory Thil apparaît comme le seul joueur de ballon de l'USBCO, avec peut-être l'ancien Sochalien Joseph Lopy. La première période est un long pensum, rythmé par des passes ratées, des séries de têtes incontrôlées et des contrôles manqués.
N'Dour, décidément le plus tranchant, déborde Argelier sur une ouverture de Grimm puis adresse un bon centre dans la surface. Las, la reprise de la tête de Bouanga est mal dirigée. Dans la foulée, Dimitri Liénard est le plus prompt mais ne maîtrise pas plus son coup de tête.
Le Racing a globalement maîtrisé cette première mi-temps, qui s'achève sur un score de parité 0-0. Stéphane Bahoken est fidèle à lui-même, c'est à dire introuvable dans les quarante derniers mètres.
Alors que le match a repris sur les mêmes bases médiocres, Jacky Duguépéroux injecte de la chair fraîche avec Massiré Kanté. Celui qui fêtait la veille son anniversaire aurait pu prétendre à une place dans le onze, dans un but de massifier encore le milieu de terrain. Cette approche exclusivement physique passe sous silence les qualités de plaque tournante de l'ancien du Red Star. Son entrée fluidifie le jeu du Racing, par ses décalages et déviations.
Sur une action anodine, Stéphane Bahoken se retrouve démarqué dans la surface. La défense des Hauts-de-France semble ne pas prendre au sérieux les qualités de frappe du numéro 19 alsacien. Les voici punis, par un tir soudain laissant Fabre (d'Eglantine) pétrifié.
Dans la foulée, Denis Bouanga manque de doubler la mise, mais son action en solo frôle le poteau. L'espoir lorientais profite des espaces pour semer le trouble mais ne réalise pas toujours le choix le plus opportun. C'est essentiellement vers lui que parviennent les ballons strasbourgeois, sur l'un d'eux il mystifie Mango et obtient un avertissement mérité pour le stoppeur boulonnais.
Les entrées de micro-joueurs aux racines lusitaniennes ne changent rien à l'affaire, Boulogne-sur-Mer est trop limité. Quelques coups-francs sèment tout de même le doute dans la défense du Racing, de même que l'empilement de cartons jaunes risque de porter préjudice à l'avenir. Qu'importe, le Racing tient son succès !
Dans le même temps, Luçon et Marseille Consolat ont pris le bouillon à domicile : défaites 3-0 contre respectivement Amiens et Avranches. Belfort a explosé à Chambly, Orléans n'a sauvé qu'un maigre point à la Colombière. Le Racing est définitivement le triomphateur de cette 26ème journée : il compte désormais neuf points d'avance sur le quatrième.
Place à Châteauroux vendredi prochain à la Meinau, un adversaire costaud mais en net retrait depuis un mois, dont le match face au CA Bastia a d'ailleurs souffert de la grève dans les transports. Avec le printemps, le changement d'heure, une série de quatre succès sans prendre de but (ce dernier aspect étant, on l'imagine, absolument primordial), il y a fort à parier que l'affluence sera au rendez-vous !
Le Racing retrouve le peu harmonieux stade de la Libération et ses tribunes dépareillées. Le public local semble s'être mobilisé, le record d'affluence de la saison se limitant pour le moment à 2800 fidèles lors de la deuxième journée.
Le onze strasbourgeois :
Le début de match n'échappe pas au rituel round d'observation. On admire le couché de soleil de la Côte d'Opale, le dôme de Notre-Dame de Boulogne et la pelouse bosselée en attendant un peu de football. La première offensive émane de Bahoken, dont le centre pour personne est cependant détourné dangereusement par l'arrière-garde boulonnaise. Abdallah N'Dour y va de son centre du pied droit, dont la trajectoire manque de surprendre Michaël Fabre.
En face, Boulogne-sur-Mer joue au petit trot et ne donne pas l'impression d'afficher la meilleure attaque à domicile. Grégory Thil apparaît comme le seul joueur de ballon de l'USBCO, avec peut-être l'ancien Sochalien Joseph Lopy. La première période est un long pensum, rythmé par des passes ratées, des séries de têtes incontrôlées et des contrôles manqués.
N'Dour, décidément le plus tranchant, déborde Argelier sur une ouverture de Grimm puis adresse un bon centre dans la surface. Las, la reprise de la tête de Bouanga est mal dirigée. Dans la foulée, Dimitri Liénard est le plus prompt mais ne maîtrise pas plus son coup de tête.
Le Racing a globalement maîtrisé cette première mi-temps, qui s'achève sur un score de parité 0-0. Stéphane Bahoken est fidèle à lui-même, c'est à dire introuvable dans les quarante derniers mètres.
Alors que le match a repris sur les mêmes bases médiocres, Jacky Duguépéroux injecte de la chair fraîche avec Massiré Kanté. Celui qui fêtait la veille son anniversaire aurait pu prétendre à une place dans le onze, dans un but de massifier encore le milieu de terrain. Cette approche exclusivement physique passe sous silence les qualités de plaque tournante de l'ancien du Red Star. Son entrée fluidifie le jeu du Racing, par ses décalages et déviations.
Sur une action anodine, Stéphane Bahoken se retrouve démarqué dans la surface. La défense des Hauts-de-France semble ne pas prendre au sérieux les qualités de frappe du numéro 19 alsacien. Les voici punis, par un tir soudain laissant Fabre (d'Eglantine) pétrifié.
Dans la foulée, Denis Bouanga manque de doubler la mise, mais son action en solo frôle le poteau. L'espoir lorientais profite des espaces pour semer le trouble mais ne réalise pas toujours le choix le plus opportun. C'est essentiellement vers lui que parviennent les ballons strasbourgeois, sur l'un d'eux il mystifie Mango et obtient un avertissement mérité pour le stoppeur boulonnais.
Les entrées de micro-joueurs aux racines lusitaniennes ne changent rien à l'affaire, Boulogne-sur-Mer est trop limité. Quelques coups-francs sèment tout de même le doute dans la défense du Racing, de même que l'empilement de cartons jaunes risque de porter préjudice à l'avenir. Qu'importe, le Racing tient son succès !
Dans le même temps, Luçon et Marseille Consolat ont pris le bouillon à domicile : défaites 3-0 contre respectivement Amiens et Avranches. Belfort a explosé à Chambly, Orléans n'a sauvé qu'un maigre point à la Colombière. Le Racing est définitivement le triomphateur de cette 26ème journée : il compte désormais neuf points d'avance sur le quatrième.
Place à Châteauroux vendredi prochain à la Meinau, un adversaire costaud mais en net retrait depuis un mois, dont le match face au CA Bastia a d'ailleurs souffert de la grève dans les transports. Avec le printemps, le changement d'heure, une série de quatre succès sans prendre de but (ce dernier aspect étant, on l'imagine, absolument primordial), il y a fort à parier que l'affluence sera au rendez-vous !
