Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pichot, première recrue

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Portrait
Lectures
Lu 1.916 fois
Auteur(s)
Par athor
Commentaires
0 comm.

Après l'épisode rocambolesque du changement d'entraîneur, et la reprise de l'entraînement, le Racing enregistre (enfin) sa première recrue en la personne de Stéphane Pichot.

Le mercato commence


Sitôt la déception de l'échec de la remontée passée, le Racing entrait à nouveau dans un de ses maelströms internes dont il a le secret, et qui le ferait passer, au choix, pour l'OM de l'est ou pour le Dallas alsacien. On ne reviendra pas sur le feuilleton et la vraie-fausse démission d'un Furlan finalement licencié, ni sur la nomination surprise (quoique) de Gilbert Gress. Non, il est plutôt question ici d'évoquer le début d'une période qui enflamme les forums de supporters à travers toute l'Europe, et qui permet à la presse sportive de faire ses choux gras, en inondant le lecteur de rumeurs aussi diverses qu'infondées: le mercato, ou marché des transferts dans la langue de Molière.

Au Racing, c'est généralement à cette période qu'on rêve de se retrouver avec les nouveaux Niang, Mostovoï et autres Haggui, avant de tomber sur des Gmamdia et consorts. Mais cet été, les choses vont semble-t-il changer. En effet, le nouvel entraîneur Gilbert Gress a d'emblée précisé les caractéristiques de son effectif, à savoir « un groupe resserré de 16-17 joueurs, plus les jeunes ». Or, c'est avec un nombre d'éléments sous contrat proche du double que le Racing a achevé sa dernière saison. Les premiers mouvements ont donc été à chercher du côtés des départs: Cohade (Valenciennes), Ekobo (Clermont), Mathlouthi (prêté à Arles), ainsi qui les nombreuses fins de contrats (James Fanchone, Szelesi, Ekwé Ebélé). Au premier juillet, il ne reste donc que 23 professionnels, en comptant les jeunes Sommer et Abadie, plutôt destinés au CFA, ainsi que le mystérieux Victor Correia.

Même si un nouvel « écrémage » est prévu à la fin du stage de préparation, il est désormais temps de se consacrer au recrutement à proprement parler. Là encore, Gilbert Gress a défini les besoins de son équipe: un latéral droit, un milieu défensif et attaquant axial puissant. Si les rumeurs fleurissent actuellement pour les deux derniers postes, le premier cité est désormais pourvu avec l'arrivée pour deux ans de l'expérimenté Stéphane Pichot.

Pichot, un renfort d'expérience


Il était le choix numéro 1 de Gress pour renforcer un poste où se sont succédés les Deroff, Szelesi et autres Ducrocq ces dernières saisons, pour les résultats que l'ont connaît. Solide défenseur et joueur expérimenté, Stéphane Pichot est né le 2 septembre 1976 à Ernée, dans la Mayenne. Quelques années plus tard, il parcourt la trentaine de kilomètres qui le sépare de Laval et y rejoint le centre de formation. Assez vite, il s'impose comme un espoir chez les Tangos et devient un cadre dans les différentes équipes de jeunes. En 1996, à tout juste 20 ans, il est directement propulsé en L2, au poste de latéral droit, auquel il demeurera attaché durant toute sa carrière, et s'impose très vite comme un élément incontournable du 11 lavalois. Une telle ascension le conduira même jusqu'à la sélection espoir, avec laquelle il honorera deux capes, au Bataillon de Joinville. Les saisons suivantes, toujours dans l'antichambre du foot français, Stéphane Pichot s'impose véritablement comme un des meilleurs à son poste, en enchaînant les matchs.

En 2000, le joueur âgé de 24 ans aura disputé 131 rencontres pour 5 buts inscrits. Une régularité qui séduira Vahid Halilhodzic et Lille, fraîchement promu parmi l'élite, qui n'hésitera pas à débourser 500 000€ pour s'attacher ses services. En L1, le Mayennais poursuit sa route et contribue au parcours surprise de son nouveau club, qui finira à une troisième place synonyme de Ligue des Champions. Un match mythique contre Parme plus tard, et c'est face au Deportivo La Corogne, Manchester et l'Olympiakos que Pichot continue d'emmagasiner de l'expérience. Toujours titulaire, malgré un turn over imposé par Claude Puel, successeur de Coach Vahid, il fait preuve d'une régularité et d'un talent défensif qui le hisse parmi les valeurs sûres du championnat de France. C'est avec ce statut qu'à l'intersaison 2004, en fin de contrat, il s'engage avec le Paris Saint-Germain de Halilhodzic, malgré les convoitises de Sochaux, Toulouse, Rennes, mais aussi Strasbourg. Il est alors considéré comme la doublure de Bernard Mendy au poste de latéral droit mais arrive par sa régularité à réaliser 25 apparitions en championnat lors de la saison 2004/05. Mais ce rôle de doublure d'un Bernard Mendy irrégulier et souvent contesté par le Parc des princes finira par pousser Pichot à envisager un départ: « Cela fait deux ans que je suis ici. Je n'ai pas beaucoup joué. C'est un peu dur à vivre. J'ai donc demandé à partir. » En échange de services rendus, et afin de récompenser la mentalité exemplaire du joueur, le PSG ne s'opposera pas à ce départ, et ne réclamera que 300 000€ en échange de la dernière année du contrat.

Annoncé dans de nombreux clubs français, il rebondira finalement dans le Doubs, à Sochaux, sans toutefois regretter l'aventure parisienne : « il ne faut pas louper l'opportunité de rejoindre un club comme le PSG ». Désormais trentenaire, Stéphane regagne une place de titulaire, au sein d'un effectif jeune et avide d'expérience avec lequel il remportera d'ailleurs la coupe de France en 2007, avant de décrocher un maintien in extremis en 2008. Mais la saison 2008/09 sera plus délicate. Victime de quelques pépins physiques, et mis en concurrence par le revenant Omar Daf, le latéral droit ne jouera « que » 22 matchs et apprendra en fin de saison qu'il ne sera pas prolongé chez les lionceaux. A bientôt 33 ans, il ne lui restait plus qu'à trouver un nouveau et peut être dernier challenge à relever, et c'est finalement au Racing que Stéphane Pichot aura l'occasion de montrer la voie à ses jeunes coéquipiers, tout en prouvant son statut de valeur sûre.

athor

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Aucun stubiste connecté...


Stammtisch
  • clutch Numéro 2 mondial quand même
  • mick6 quel calme
  • mick6 Sinner est impressionnant
  • clutch Oui un set c’est déjà presque un exploit
  • arthas Oui content pour eux, ils le méritent et font partie du décor
  • andresel La ligue 1 retrouve 3 grands clubs avec Sainté Auxerre et Angers....
  • mick6 pour l'instant, c'est cocoricococo
  • mick6 Personne ne regarde Moutet ?
  • samksn67 Et à l'avenir le Racing pèsera bien plus que Reims dans le foot français. J'en suis convaincu
  • samksn67 Reims à un palmarès certes, mais pour le reste on les bouffes largement! Y'a aucune passion dans ce club
  • tahitibob987 enfin non pas le Grand-Est finalement, je n'aime pas!
  • tahitibob987 sinon entre Strasbourg et Metz, oui c'est bien Strasbourg qui domine!
  • tahitibob987 @tenseur: historiquement, le Grand-Est est dominé par le Stade de Reims
  • il-vecchio @kirby il manque un zéro dans ton chiffre....
  • kirby Ils vont peut être acheter Emegha pour 20M alors
  • d.mignon Les mêmes que nous 🤣 ?
  • malag Saint etienne va être vendu et aura des moyens élevés pour la prochaine saison
  • tenseur Au moins Strasbourg domine le grand est. Une petite consolation de cette saison
  • samksn67 Il reste quasi plus rien dans l'Est à part notre racing mdr
  • chris68 on repart toujours avec 0pts du chaudron

Mode fenêtre Archives