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- Côté tribunes
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- Par athor
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Pour échapper au froid, pour découvrir le stade des Costières, ou simplement pour encourager les leurs, les supporters du Racing avaient plusieurs bonnes raisons de se rendre à Nîmes ce vendredi soir.
L'hiver et les températures largement en dessous de 0°C n'ont pas vraiment gâtés les supporters du Racing ces dernières semaines. Après un déplacement à Amiens épiques pour certains, en raison des ennuis mécaniques de leurs véhicules ayant souffert du froid, ils ont eu la mauvaise surprise la semaine dernière d'apprendre le report du match contre Tours, à l'heure où le coup d'envoi aurait dû être donné. Naturellement, dans ces conditions, un déplacement à Nîmes, dans le sud de la France, est forcément attrayant. Tels les cigognes, déployants leurs ailes vers des contrées plus propices dès les premiers frimas, ce sont près de 90 aficionados du RCS qui se sont retrouvés au stade des Costières, profitant d'un différentiel thermique de près de 15°C, malgré le vent souvent fort.
Inaugurée en 1989, l'antre des Crocos n'est donc pas si ancienne, et son architecture, similaire au stade Luigi Ferraris de Gènes (les deux ont été dessinés par Vittorio Gregotti), est assez remarquable, avec ses quatre tours aux angles de l'aire de jeu. Mais une fois entré à l'intérieur, le visiteur est frappé par l'aspect vintage de l'enceinte, avec ses deux tribunes debout derrières les buts et un tableau d'affichage d'époque, qui aura au moins le bon goût d'indiquer RCS pour désigner l'adversaire du soir. Les murs mériteraient également un bon ravalement, tant la peinture s'écaille. Le parcage est néanmoins de bon aloi, avec une vue dégagée et une buvette et des toilettes à proximité, de quoi motiver les Strasbourgeois, d'autant que, comme attendu, la bâche de la Brigade Ultra mulhousienne (BU88) côtoie celle des Gladiators locaux, les supporters de ces deux clubs entretenant une amitié depuis de nombreuses années.
Comme d'habitude, le soutien vocal sera constant tout au long du match, entrainé par un noyau d'une trentaine d'ultras motivés, et ce, malgré une première période très terne sur le terrain et l'ouverture du score logique du NO. A la pause, si certains restent à observer le challenge Wanadoo, ou quelque soit le nom de cette épreuve où deux équipes de jeunes vont tirer des penalties américains, la plupart se réfugient dans la tour adjacente, à l'abri du vent. En seconde mi-temps, sous l'impulsion de Gonçalves, le Racing fait une meilleure impression sur le pré, et les chants gagnent en puissance en tribune. L'occasion aussi de ressortir des cartons le tube des années amateurs « nous sommes les Strasbourgeois, toujours présent pour toi, même en CFA ! » Et le sublime but de Liénard, puis le but de Guillaume, ne vont faire que renforcer la très bonne tenue des visiteurs alsaciens.
L'égalisation en toute fin de match a pour effet de faire exploser les supporters locaux, et de doucher un peu l'espoir des Strasbourgeois d'accrocher une quatrième victoire à l'extérieur, mais le résultat est bien pris par tous. Les joueurs viennent tous saluer le parcage avant de regagner le vestiaire. Ils ne verront donc pas les échanges d'amabilités entre les deux kops, notamment à l'adresse des Mulhousiens. Après quelques minutes d'attente, les grilles du secteur visiteur s'ouvrent, tout comme la perspective d'un week-end sympathique dans la préfecture du Gard ou bien celle d'un long retour nocturne dans l'est.
Inaugurée en 1989, l'antre des Crocos n'est donc pas si ancienne, et son architecture, similaire au stade Luigi Ferraris de Gènes (les deux ont été dessinés par Vittorio Gregotti), est assez remarquable, avec ses quatre tours aux angles de l'aire de jeu. Mais une fois entré à l'intérieur, le visiteur est frappé par l'aspect vintage de l'enceinte, avec ses deux tribunes debout derrières les buts et un tableau d'affichage d'époque, qui aura au moins le bon goût d'indiquer RCS pour désigner l'adversaire du soir. Les murs mériteraient également un bon ravalement, tant la peinture s'écaille. Le parcage est néanmoins de bon aloi, avec une vue dégagée et une buvette et des toilettes à proximité, de quoi motiver les Strasbourgeois, d'autant que, comme attendu, la bâche de la Brigade Ultra mulhousienne (BU88) côtoie celle des Gladiators locaux, les supporters de ces deux clubs entretenant une amitié depuis de nombreuses années.
Comme d'habitude, le soutien vocal sera constant tout au long du match, entrainé par un noyau d'une trentaine d'ultras motivés, et ce, malgré une première période très terne sur le terrain et l'ouverture du score logique du NO. A la pause, si certains restent à observer le challenge Wanadoo, ou quelque soit le nom de cette épreuve où deux équipes de jeunes vont tirer des penalties américains, la plupart se réfugient dans la tour adjacente, à l'abri du vent. En seconde mi-temps, sous l'impulsion de Gonçalves, le Racing fait une meilleure impression sur le pré, et les chants gagnent en puissance en tribune. L'occasion aussi de ressortir des cartons le tube des années amateurs « nous sommes les Strasbourgeois, toujours présent pour toi, même en CFA ! » Et le sublime but de Liénard, puis le but de Guillaume, ne vont faire que renforcer la très bonne tenue des visiteurs alsaciens.
L'égalisation en toute fin de match a pour effet de faire exploser les supporters locaux, et de doucher un peu l'espoir des Strasbourgeois d'accrocher une quatrième victoire à l'extérieur, mais le résultat est bien pris par tous. Les joueurs viennent tous saluer le parcage avant de regagner le vestiaire. Ils ne verront donc pas les échanges d'amabilités entre les deux kops, notamment à l'adresse des Mulhousiens. Après quelques minutes d'attente, les grilles du secteur visiteur s'ouvrent, tout comme la perspective d'un week-end sympathique dans la préfecture du Gard ou bien celle d'un long retour nocturne dans l'est.
